De tous les coups du tennis, il n’y en a qu’un seul que Roger Federer, depuis le début de sa carrière, maîtrisait un peu moins bien. C’est le revers lifté, ou légèrement recouvert. Autant il pouvait faire mal à ses adversaires en slice, autant il était fébrile lorsqu’il devait tenir l’échange ou accélérer de ce côté-ci. Or, à Melbourne, le Bâlois a non seulement tenu la cadence en revers. Il a commis peu de fautes directes et s’est même offert quelques points gratuits du côté où, traditionnellement face à Rafael Nadal, il finissait par «exploser». «Il est plus explosif, relève Yves Allegro pour qui le changement a été amorcé voici quelques mois déjà. Il est aussi plus affûté, il se déplace mieux. Sa transition défense-attaque est meilleure. Quand tu es plus vite sur la balle, tous les coups sont plus faciles à exécuter.» Dans «L’Equipe», Mats Wilander ne l’a «jamais...
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La clé de son retour, c’est son revers
A plus de 35 ans, le Bâlois a réussi à gommer l’un de ses rares points faibles au point de tenir l’échange avec Rafael Nadal là où il était le plus vulnérable.
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