Tennis: Novak Djokovic et sa quête obsessionnelle
Il y avait quelque chose de poignant à voir Novak Djokovic haranguer la – maigre – foule en quête d’un soutien sincère qu’il n’obtiendra probablement jamais, sinon sur ses propres terres. Le Serbe en fait tellement, trop bien sûr, pour se faire aimer du public que ça finit irrémédiablement par se retourner contre lui. Il est, d’abord, victime de l’énorme popularité de ses deux rivaux, plus lisses, façon gendres idéaux. Il a surtout ces attitudes arrogantes, ces petits airs suffisants, ces mimiques emphatiques et cette gestuelle qui sonne faux et qui ne passe pas auprès du grand public. Quand Pablo Carreno Buesta dénonce sa propension à faire appel au kiné chaque fois qu’il est dans le dur, il ne fait rien d’autre que rappeler que le Serbe est passé maître dans cet art de casser le rythme et de feindre d’improbables bobos. Ça...