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Sébastien Carron: « Dommage d’avoir annulé le Rallye du Valais…»

Sébastien Carron a disputé son unique rallye de l’année à Morzine le week-end dernier, où il a pris une excellente neuvième place. Il est persuadé qu’un rallye aurait pu se disputer en Valais en octobre.

07 sept. 2020, 11:35
/ Màj. le 07 sept. 2020 à 14:28
Sébastien Carron et son copilote Lucien Revaz, neuvièmes d'un rallye qui a réuni un plateau doré.

Sébastien Carron n’a rien perdu. Le triple champion de Suisse, qui n’avait plus roulé depuis plus d’une année, est une nouvelle fois sorti de sa retraite sportive le temps d’un week-end. Le temps pour lui et son navigateur Lucien Revaz de décrocher le meilleur temps suisse et le 9e au classement général – à quatre secondes du 8e rang – parmi les 200 équipages du Rallye du Mont-Blanc à Morzine. «Le but était d’arriver aux portes de la dixième place. La mission est réussie. Le niveau était quand même très relevé», rappelle le pilote. 

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Bientôt Français?

©Etienne Bornet

Durant le week-end, le Valaisan a pu travailler sur sa VW Polo R5. «Elle n’avait qu’une course à son actif. On a vraiment bien pu étudier les réglages avec les ingénieurs et les mécaniciens à l’assistance.»

Ils m’ont proposé de poursuivre le championnat de France avec eux. Il faudrait que je change de licence.
Sébastien Carron, pilote de rallye

Un travail qui a porté ses fruits dès le deuxième jour, lorsque le Valaisan a signé plusieurs chronos de choix, à moins d’une demi-seconde au kilomètre du vainqueur de l’épreuve Yoann Bonato, champion de France en 2017 et pilote en WRC2. Sébastien Carron a ainsi donné du fil à retordre à plusieurs pilotes de renom – Quentin Gilbert, Quentin Giordano ou encore Emmanuel Guigou, pour ne citer que ceux-là – tout en se mettant en évidence au milieu de la trentaine de véhicules de la division R5. «Ils m’ont proposé de poursuivre le championnat de France avec eux. Il faudrait que je change de licence», sourit le Vétrozain qui gardera sa licence suisse. 

Masques et distance

A Morzine, l’épreuve coïncidait également avec le retour aux affaires pour plusieurs équipages sur une course qui a fonctionné en mode coronavirus. «Les tests n’étaient pas obligatoires mais fortement conseillés pour les équipages avant la course», explique Sébastien Carron. «Dès qu’on sortait de la voiture, il fallait porter le masque. Il était aussi conseillé pour les spectateurs aux bords des spéciales s’ils ne tenaient pas la distance.»

Le Rallye international du Valais figurait à notre calendrier. Il a été annulé. C’est dommage. Je me dis qu’une organisation semblable à celle du Rallye du Mont-Blanc aurait été possible.
Sébastien Carron, pilote de rallye

La distance. Un aspect qui a aussi été respecté par les organisateurs de l’épreuve française au niveau des assistances. «Ils ont mis en place plusieurs parcs. Cela leur a évité de voir trop de monde se rassembler sur un seul et même lieu», explique encore le Vétrozain qui ne courra plus cette année. «Le Rallye international du Valais figurait à notre calendrier. Il a été annulé. C’est dommage. Je me dis qu’une organisation semblable à celle du Rallye du Mont-Blanc aurait été possible. Je suis certain qu’une cinquantaine d’équipages supplémentaires par rapport aux années précédentes se seraient inscrits, vu l’annulation de nombreuses autres courses», regrette encore le pilote. «Cela aurait pu combler une partie du manque à gagner de l’absence de public aux Casernes.»
 

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