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Jean-Claude Rudaz, le pilote qui a troqué son volant de F1 pour les commandes d’un Boeing

Le Sédunois a brillé sur les circuits et les routes avant de faire carrière dans les airs. Quelle trajectoire!

21 juin 2019, 12:00
Jean-Claude Rudaz adore désormais retaper de vieilles voitures dans son atelier, à Bramois. Une vie casanière, enfin.

Trois vies. Au moins. Il y a l’œnologue, le diplômé qui aurait dû reprendre le commerce de vin familial. Il y a le pilote auto, trop méconnu, probablement. Et il y a le pilote de ligne, un métier qui a fait sa richesse. Non pas au sens vénal. Au niveau intellectuel, plutôt. Parce que si Jean-Claude Rudaz, bientôt 77 ans, s’est très vite éloigné de sa formation initiale et qu’il s’est pratiquement ruiné, un volant entre les mains, c’est aux commandes d’avions privés ou de ligne qu’il s’est réellement épanoui. Qu’il a fait sa – vraie – vie, finalement.

Retour sur le plancher des vaches. Du bitume. Jean-Claude Rudaz a 22 ans lorsqu’il côtoie le milieu de la F1. Quelques semaines plus tôt, il s’est acheté une Cooper d’occasion. Quelque 37 000 francs qu’il a réunis en grattant les fonds de tiroir. «J’ai obtenu de mon père une avance d’hoirie...

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