Il s'en est fallu d'un rien - un point, 144 pour Piquet, 143 pour Buemi - pour que le Vaudois entre dans l'histoire comme étant le premier champion du monde de formule E. Sébastien Buemi admet qu'il a manqué de régularité.
Avec un peu de recul, quel sentiment prédomine?
La déception, toujours. Et la frustration. J'essaie de ne pas y penser, c'est plus facile... En même temps, en me rendant à Londres avec 23 points de retard, je me disais que le titre n'était plus à ma portée. Mais au départ de la dernière course, c'était plus que jouable. Finalement, je fais ce tête-à-queue qui me coûte une place. Mais ce point, je ne l'ai pas perdu à Londres.
Vous avez en effet connu quelques mésaventures durant la saison...
J'ai commis quelques erreurs, c'est certain. Davantage que Nelson Piquet Jr. L'équipe en a aussi fait davantage que le China Racing....