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Formule 1: le protocole sanitaire en vue de la reprise est "le meilleur possible"

La saison de Formule 1 va reprendre dans deux semaines. La sécurité sanitaire a été renforcée par un certain nombre de nouvelles mesures autour des paddocks. La saison sera aussi raccourcie.

18 juin 2020, 19:54
La reprise de F1 se fera en Autriche, avec le Grand Prix éponyme. Le nombre de courses sera réduit, et les mesures sanitaires ont été renforcées.

Le protocole sanitaire pour le début de la saison de F1 le 5 juillet en Autriche, après plusieurs mois d'arrêt forcé par la pandémie de COVID-19, est "le meilleur possible". C'est ce qu'estime le team principal de l'écurie Haas, Guenther Steiner.

"On ne peut pas faire plus. Ce qui est mis en place est le meilleur possible, a affirmé Steiner lors d'une visio-conférence de presse. Nous sommes très heureux de ce qui a été fait et de comment ils (réd: la F1 et la Fédération internationale de l'automobile) continuent à travailler dessus."

Les mesures développées par le promoteur du championnat et la FIA prévoient l'absence de spectateurs et la réduction du nombre de personnes sur les circuits (écuries, officiels, sécurité, médias).

 

 

Les personnes présentes aux Grands Prix doivent être réparties en groupes étanches les uns des autres. Elles seront régulièrement testées et trace sera gardée de leurs contacts proches, grâce à une application ou sous forme déclarative. En cas de cas positif, les personnes concernées seront isolées et remplacées.

Pas de nouveautés

Haas, précise son team principal, n'est "pas en capacité" d'organiser une séance de roulage avant pour s'exercer aux protocoles de distanciation physique en conditions réelles mais "cela ne (l')inquiète pas du tout", ses équipes ayant pu le faire à l'usine.

L'Italien annonce également que ses monoplaces débuteront la saison sans nouveauté, moteur inclus, par rapport à ce qui était prévu pour le GP inaugural en Australie mi-mars, annulé in extremis. "Nous ne prévoyons pas de développement tant que nous ne savons pas exactement ce dont nous disposons en matière de budget et combien de courses auront lieu, parce que je ne peux pas dépenser de l'argent que je n'ai pas", explique-t-il.

 

 

Avec moins de courses que les 22 prévues et beaucoup sans spectateurs, les écuries toucheront moins de revenus commerciaux de la F1 cette saison mais il est impossible de savoir à quelle échelle, le calendrier complet, qui devrait comporter 15 à 18 épreuves, n'ayant pas été publié.

"Tant que ça n'est pas clair, je serai très prudent", martèle Steiner. "Nous ne prenons pas le risque de planifier quelque chose sans en avoir les moyens. Ca serait pire car nous ne pourrions alors pas faire les derniers GP."

Pas de discussions sur l'avenir des pilotes

Le dirigeant ajoute ne pas s'être encore posé la question de sa paire de pilotes l'an prochain, alors que le Français Romain Grosjean et le Danois Kevin Magnussen sont en fin de contrat.

"Le marché des transferts a démarré tôt avec la séparation de Sebastian (Vettel) et Ferrari (réd: annoncée mi-mai), mais ça s'est calmé depuis, rappelle Steiner. Nous n'avons pas encore commencé à discuter et n'y avons même pas pensé. Il y avait d'autres choses à régler, les pilotes étaient la dernière de mes priorités (...) Ca viendra bien assez tôt."

Enfin, l'Italien se positionne en faveur de l'expérimentation cette saison de courses qualificatives dont la grille de départ serait l'inverse du classement du championnat du monde. Une idée que le promoteur de la F1 avait déjà lancée l'an dernier mais qui ne reçoit pas le soutien de toutes les écuries, Mercedes en tête.

 

 

"Je ne vois pas ça comme un avantage pour les petites équipes mais comme la possibilité de quelque chose de nouveau, d'intéressant", dit le team principal de l'écurie américaine, qui plaide pour "essayer car nous en avons l'opportunité avec deux GP sur le même circuit (en Autriche et en Grande-Bretagne)."

"Si nous tentons quelque chose de nouveau pendant la deuxième course, nous aurons de quoi comparer et apprendre, poursuit-il. On ne devrait pas avoir peur d'essayer, pas plus que de dire que ça ne marche pas. Si ça ne marchait pas, on pourrait toujours ne jamais le refaire."

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