«Cette course, je l’aime et je la déteste en même temps.» Ce jour-là, en 2017, Sébastien Buemi évoquait les 24 Heures du Mans, une épreuve mythique qui se refusait toujours à lui. Quelques semaines plus tôt, et pour la troisième fois, il avait laissé filer un succès qui lui tendait les bras. «Je me croyais alors maudit», sourit aujourd’hui l’Aiglon.
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Parce que depuis, le cauchemar des 24 Heures du Mans s’est mué en une magnifique histoire. Songez qu’après trois podiums et deux abandons, de trop nombreuses désillusions et frustrations, Sébastien Buemi vient de remporter Le Mans pour la troisième année d’affilée. Un exploit qui n’est pas courant dans l’histoire de cette épreuve. «C’est complètement fou, c’est vrai», apprécie-t-il. «C’est la démonstration qu’au Mans, tout peut se passer. Le meilleur et le pire.»