La venue d’Alonso à Indianapolis a représenté une aubaine pour la formule 1: une telle infidélité aurait été impossible du temps de l’ancien patron Bernie Ecclestone, mais les nouveaux propriétaires, les Américains de Liberty Media, cherchent justement à développer leur sport aux Etats-Unis. Et l’impact de la décision du pilote espagnol ne s’est pas fait attendre: il n’avait pas encore accompli le moindre mile au volant de sa formule Indy qu’il avait déjà remarqué un soudain intérêt pour sa personne.
«La réaction des gens et de l’Amérique a été plus grande que je ne le pensais», racontait ainsi Alonso avant même ses premiers tours de roues au volant de sa McLaren-Andretti début mai.
«Rien qu’à l’aéroport à Indianapolis, à Chicago, plein de gens m’ont arrêté pour me serrer la main, me souhaiter bonne chance, des choses auxquelles on n’est pas habitué en Amérique où la formule 1 n’est...