Il n’est pas le plus jeune, sur la neige de Jeongseon. Il n’était pas un parfait inconnu, non plus. Il n’en reste pas moins qu’aux yeux du grand public, de certains spécialistes qui auraient voyagé ces douze derniers mois, Théo Gmür surgit un peu de nulle part. D’abord, voilà une année, il était plus habitué à la deuxième division – la Coupe d’Europe – qu’à la Coupe du monde. Ensuite, voilà deux mois, il n’avait pas encore disputé la moindre descente à ce niveau. A PyeongChang, le futur champion paralympique n’avait que deux courses et un entraînement officiel dans les jambes. Enfin, sa discipline de prédilection est le géant, épreuve qui clôturera son marathon – quatre, peut-être cinq courses – en Corée du Sud.
Il s’était imposé à Veysonnaz en janvier
Comment expliquer, dès lors, cette progression fulgurante depuis sa médaille d’argent lors des Mondiaux de Tarvisio, en janvier 2017?...