Deux médailles d’or en deux jours, est-ce que vous réalisez?
Non, c’est complètement fou. J’ai l’impression d’être ailleurs, dans un autre monde. Le contexte des Jeux n’a rien à avoir avec ce que l’on connaît en Coupe du monde. C’est très différent. Dans ces moments-là, on ne sait pas trop comment réagir. On ne contrôle pas trop ces émotions non plus.
Entre l’or en descente et la confirmation en super-G, le lendemain, quel est le moment le plus fort?
C’est la victoire en descente parce qu’il s’agissait de ma première course lors de mes premiers Jeux paralympiques. J’espérais certes tutoyer le podium au vu de ma saison. Je savais que c’était possible. Mais l’or, je n’y croyais pas. C’était une énorme surprise d’autant que je n’avais disputé que deux descentes en Coupe du monde, jusque-là. Je m’étais peu entraîné en vitesse. En fait, j’avais décidé de prendre part aux épreuves...