Zen. En toutes circonstances. Qu’il attende dans le portillon de départ, qu’il patiente dans l’aire d’arrivée que ses rivaux en finissent, qu’on lui remette une médaille autour du cou ou qu’on le questionne, à peine descendu du podium, Luc Roduit ne se départ pas de son flegme, à la limite du détachement. Ne comptez pas sur lui pour exulter, sauter de joie ou lâcher quelques jurons! Extérieurement, tout au moins, il ne laisse rien transparaître. «C’est ma nature», admet-il. «D’ailleurs, je sors très peu. Je ne suis pas un fêtard. J’aime assez bien la solitude. Le qualificatif de calme me correspond assez bien, je l’admets. Du coup, je n’ai pas le sentiment que le ski m’impose des sacrifices.»
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Aux Diablerets, il a bien géré le stress
Il n’a pas affiché la moindre nervosité entre les...