«Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, les filles se spécialisent rapidement vers les épreuves de vitesse, pour certaines, le slalom pour d’autres. Du coup, les rangs sont quelque peu dégarnis. Ensuite, les filles qui viennent du géant et qui se dirigent vers la vitesse ont un gros avantage; elles progressent vite et sont donc tentées de rester dans ces disciplines. Enfin, il manque peut-être un leader qui tire les jeunes derrière elle. Lara Gut Behrami pourrait jouer ce rôle; elle était encore compétitive il y a quelques années. Je reste convaincu que c’est une discipline qui lui convient bien. Mais depuis quelque temps, elle a recommencé avec ces «drifts» qui la pénalisent. L’Allemagne peut compter sur Viktoria Rebensburg, laquelle entraîne derrière elle plusieurs jeunes. La Suisse n’a pas de cheffe de file susceptible d’assumer ce rôle.
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C’est...