Daniel Albrecht: douze ans déjà que vous avez remporté trois médailles lors des championnats du monde qui s’étaient déroulé, comme en ce mois de février, à Are en Suède. Que retenez-vous de cette incroyable moisson ?
Ma réponse pourra vous paraître surprenante mais ces trois médailles ne sont pas la première image qui me vient à l’esprit lorsque je me remémore ces mondiaux. Ce qui me revient immédiatement en tête, c’est avant tout l’état d’esprit exceptionnel qui régnait au sein de l’équipe de Suisse. Le groupe prenait vraiment le dessus sur l’individuel. Avec Marc Berthod mais aussi Marco Büchel, qui s’entraînait avec nous, on a passé de sacrés bons moments. Marco invitait tous les jours de nouvelles personnes dans notre appartement.
Mais tout de même: vous n’étiez encore jamais monté sur un podium de Coupe du monde et là, vous le faites à trois reprises. Qui plus est aux mondiaux...