Oubliez les félicitations et autres louanges en cas de top 10. Ici, seules les trois marches du podium synonymes de médaille d’or, d’argent ou de bronze retiendront l’attention: bienvenue dans le monde impardonnable des championnats du monde, là où la pire des places n’est autre que la quatrième, celle qui vous sépare d’un rien mais à tout jamais de l’histoire. «C’est triste, mais c’est exactement ça», sourit Pirmin Zurbriggen.
Le légendaire skieur haut-valaisan, neuf médailles mondiales autour du cou, a connu l’amère expérience de cette maudite récompense en chocolat. «Personnellement, vous vous dites qu’une quatrième place est un classement honorable. Mais pour les gens, dans le cadre de mondiaux, elle n’a aucune valeur», confirme-t-il. «Pour le public, toute place hors du podium compte pour beurre. En tant que coureur, vous pouvez quand même vous consoler avec les points que vous pouvez aller chercher», ajoute Didier Défago, lequel a pris part...