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Le fondeur valaisan de Coupe du monde Candide Pralong l’avoue: «C’est encore les montagnes russes…»

Victime du syndrome de surentraînement, le fondeur du val Ferret Candide Pralong a retrouvé la Coupe du monde dimanche à Davos.

17 déc. 2019, 05:30
Candide Pralong a le sourire: il a regoûté à la Coupe du monde, presque deux ans après sa dernière apparition à ce niveau.

La délivrance. Au terme d’une interminable attente. Nous sommes le 28 janvier 2018: Candide Pralong ne le sait pas encore. Mais il dispute ce jour-là sa dernière épreuve de Coupe du monde pour les deux années à venir.

Une Coupe du monde que le fondeur du val Ferret n’a retrouvé que dimanche dernier à l’occasion du 15 kilomètres libre de Davos. «C’était long, très long», sourit celui qui s’attendait à une meilleure performance pour son retour que son 80e rang. «Alors que ça allait bien ces derniers jours, rien ne s’est vraiment déroulé comme je le voulais dimanche. Je ne comprends pas encore aujourd’hui pourquoi.»

Il connaît encore des jours sans

En fait si, il le sait. Forcé à l’arrêt, touché par le mystérieux syndrome du surentraînement qui se traduit par une fatigue chronique, des troubles du sommeil ainsi qu’une baisse des performances, Candide Pralong a connu des hauts et des bas. «Ces deux dernières années, c’était les montagnes russes. Aujourd’hui encore je connais des jours sans.» Son retour en Coupe du monde dimanche en fait partie. «Deux fois sur trois, ça passe. Dimanche, c’est la fois où ça ne passait pas.»

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Une année et demie de retard

Même s’il sent une amélioration, Candide Pralong sait que tout n’est pas encore rose. Et qu’il vit toujours dans l’incertitude. «Lors de la reprise des entraînements le printemps passé, ça allait vraiment bien. C’était d’ailleurs assez surprenant, étant donné que je sortais d’une longue pause. Puis j’ai dû faire face à une nouvelle chute de deux mois», reprend celui qui a décidé de se présenter au départ à Davos à la suite de sa troisième et sixième place obtenues fin novembre à Ulrichen en qualification puis en finale lors d’un sprint FIS. «Mais je dois être conscient aussi qu’il me manque de l’entraînement. Lors de la dernière année et demie, j’ai pris du retard sur les autres.»

 Je dois être conscient qu’il me manque de l’entraînement. Lors de la dernière année et demie, j’ai pris du retard sur les autres.
Candide Pralong, fondeur valaisan

Tout peut basculer, d’un côté comme de l’autre

Candide Pralong refuse de se mettre trop de pression. Il peut d’ailleurs profiter de cet hiver sans Jeux olympiques ni championnats du monde pour revenir gentiment dans le circuit. «L’entraînement continue. On ne va pas tout changer parce que ça ne s’est pas bien passé ce week-end. Mais si je n’obtiens que des résultats comme dimanche, ça va vite être décourageant. Cela d’autant plus que j’ai déjà connu un hiver blanc la saison dernière», avoue-t-il. «Le but, c’est de retrouver la constance et de pouvoir m’entraîner comme avant, sans connaître d’interruptions à chaque moment.»

En fait, ça peut aller très vite d’un côté comme de l’autre. Avec cette expérience, j’ai appris à devenir patient. Et à relativiser.
Candide Pralong, fondeur valaisan

Le Valaisan reconnaît volontiers que son quotidien peut engendrer de la frustration. «Je suis parfois parfaitement dans le coup à l’entraînement avant de rechuter derrière. En fait, ça peut aller très vite d’un côté comme de l’autre. Avec cette expérience, j’ai appris à devenir patient. Et à relativiser.»  Candide Pralong ne lâchera pas son os pour autant. Ambitieux, il veut finir dans les points en Coupe du monde à quelques reprises cette saison. «Cela passe par des qualifications en Coupe d’Europe. Je sais que ça peut bien se passer. D’autant plus qu’on n’est que mi-décembre«, termine-t-il, empli d’espoir. 

Vidéo réalisée par nos confrères de SkiActu 

 

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