Quelques minutes plus tôt, Grégory Chambaz était affairé sur la piste de l’Ours à la mise en place des infrastructures. Il règle désormais quelques détails avec les athlètes, tantôt en allemand, tantôt en anglais. Dans quelques minutes, il filera dans une arrière-salle de son hôtel pour une séance d’équipe. Le quotidien de ce Valaisan d’adoption et de cœur est rythmé par le terrain proprement dit, les relations empreintes de psychologie avec les skieurs et les soucis divers.
Grégory Chambaz n’a pas choisi la facilité en s’engageant comme entraîneur sur les pistes de ski, en prise avec la météo capricieuse et les frimas de l’hiver. Mais il ne s’en plaint surtout pas. «Parfois, c’est lourd parce qu’on gère 20 à 25 personnes», précise-t-il. «Il faut procéder aux réservations d’hôtels, de vols, s’occuper de l’intendance et tout ce qui touche directement aux entraînements et aux courses. Sinon, le travail technique est le...