Un départ à 1370 m d’altitude, 825 m de dénivellation et une longueur de 2965 m, quatre sauts et une succession de courbes: la descente olympique masculine de Jeongson est avalée en une centaine de secondes (1’40’’45 pour le meilleur du premier entraînement, le tracé ayant été raccourci en raison du vent, pour la séance d’hier). «Elle n’est pas spectaculaire. Elle n’a rien à voir avec celle de Sotchi en 2014», observe Bruno Kernen, champion du monde à Sestrières en 1997 et médaillé de bronze de la descente olympique de Turin 2006. «Il y a peu de vitesse, pas mal de mouvements de terrain. Tout est moyen», assène le Français Johan Claret.
«C’est facile de rejoindre la ligne d’arrivée, mais difficile de gagner», expose Aksel Lund Svindal qui tentera dimanche, si la météo le permet, de devenir le premier Norvégien champion olympique de la spécialité. A l’exception de 1952...