Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Gare à la surenchère

Les skieurs ne sont pas tout seuls à se battre pour monter sur la plus haute marche du podium. Les organisateurs de descentes aussi. La discipline reine leur donne des envies de royauté. Surtout à Bormio.

29 déc. 2009, 05:02

La Stelvio n'est ni la plus longue (1210 mètres et 30 secondes de moins qu'à Wengen) ni la plus spectaculaire descente du cirque blanc, palme qui revient à l'unanimité à la mythique Streif de Kitzbühel. Alors les organisateurs et le speaker clament volontiers que c'est la plus dure, celle qui fait le plus mal, comme un dentiste de Haute-Valteline taquinant la molaire avant l'invention de l'anesthésie. «De temps en temps, c'est vrai qu'il y a de la surenchère entre Bormio et Kitzbühel», admet Didier Cuche. Et la guéguerre n'est pas toujours un simple échange de bons mots. «Si les Italiens disent que la Stelvio est la plus dure, les Autrichiens voudront rendre la Streif plus difficile encore, avec tous les risques que cela comporte...» Vieux renard des surfaces enneigées, Marco Büchel (38 ans) avive la braise: «A Kitz, si tu survis au Steilhang, un passage tranquille t'amène à la Hausbergkante....

Votre publicité ici avec IMPACT_medias