La nouvelle n'a pas fait trop de bruit dans les médias, mais elle a provoqué une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. Le freerider valaisan Jérémie Heitz a annoncé qu'il quittait la compétition pour se consacrer à l'image.
Dans un communiqué reçu mardi matin, le skieur des Marécottes annonce vouloir se lancer dans un nouveau projet de film, après le succès rencontré par "La liste". "Cette décision n'a pas été prise sur un coup de tête, confie le jeune homme de 28 ans. J'ai toujours su que dès le moment où je pourrai vivre de l'image, j'arrêterai la compétition."
Une fois de plus, le Bas-Valaisan va donc "foncer tête baissée" dans une nouvelle aventure laissant de côté une part importante de sa vie de skieur. "La compétition a toujours fait partie de ma vie que ce soit dans l'alpin ou plus tard dans le freeride. Elle a été pour moi une rampe de lancement et la meilleure école possible dans ce sport. J'ai pu me mesurer aux meilleurs athlètes de la discipline et voir ce que je valais réellement."
Une fois de plus, le Bas-Valaisan va donc "foncer tête baissée" dans une nouvelle aventure laissant de côté une part importante de sa vie de skieur. "La compétition a toujours fait partie de ma vie que ce soit dans l'alpin ou plus tard dans le freeride. Elle a été pour moi une rampe de lancement et la meilleure école possible dans ce sport. J'ai pu me mesurer aux meilleurs athlètes de la discipline et voir ce que je valais réellement."
Le Valaisan a d'ailleurs frôlé à deux reprises - 3e en 2014 et 2e en 2015 - le sacre suprême sur le Freeride World Tour, sans pour autant parvenir à accrocher la victoire finale. "C'est un regret en soi, confie-t-il. J'ai d'ailleurs obtenu le surnom d'éternel second sur le circuit. C'était un gros objectif personnel et cela s'est joué chaque fois à rien du tout." Mais Jérémie Heitz n'en perd pas son sourire pour autant. "J'ai prouvé trois saisons durant que je pouvais être performant et constant à ce niveau et cela vaut sans doute plus qu'une année victorieuse."
Si le skieur des Marécottes n'a pas été épargné par les remous, notamment la saison dernière avec une chute impressionnante en Autriche, il avoue que ceux-ci n'ont pas pesé dans sa décision. "A Fieberbrunn mon feeling n'était pas bon, je ne sentais pas la chose à 100% notamment à cause des conditions d'enneigement. Mais l'esprit de la compétition te pousse et tu y vas quand même." Un caillou est malheureusement venu stopper la course du Valaisan dont le genou a énormément souffert. "Je crois finalement que quitter la compétition est une évolution naturelle pour moi et pour de nombreux freeriders."
Jérémie Heitz avoue cependant que l'adieu n'est peut-être pas définitif, même si à l'heure actuelle, il ne se voit pas revenir sur le circuit. "Je n'ai connu presque que ça jusqu'à aujourd'hui, mais je ne ressentais plus la même motivation. Je ne dis pas cependant qu'aucun retour en arrière n'est possible, ni que je n'irai pas à l'Xtreme de Verbier si je reçois une invitation."
Mais le Bas-Valaisan est cependant certain d'une chose: il veut se tourner vers d'autres horizons. "Le succès de mon premier film "La liste" m'a convaincu." Un deuxième film est donc déjà en préparation, une aventure dans laquelle Jérémie Heitz s'élancera en compagnie d'un autre Valaisan, Samuel Anthamatten. "Nous voulons proposer un film innovant, un ski que personne n'a jamais tenté, au travers d'un film qui aura, comme "La liste", un volet historique."
Jérémie Heitz sur le tournage de "La liste". © Tero Repo
Pour cela, les deux skieurs du Vieux Pays comptent prendre de la hauteur. "Nous visons de la haute montagne, des sommets culminant à 6000 mètres d'altitude." Leur aventure, agendée sur une durée de trois ans devrait notamment les conduire dans les Andes et dans l'Himalaya. "Nous avons une idée assez claire des montagnes que nous visons. C'est très important qu'elles aient une esthétique qui nous plaise. Ensuite, il faut que ce soit des sommets qui permettent un ski agressif et fluide."
Si le projet est plutôt clair dans la tête du Bas-Valaisan, plusieurs étapes doivent encore être franchies. "Il y a de nombreuses parts d'inconnu au niveau logistique notamment. Il n'y a pas de MeteoSuisse dans les régions où nous voulons skier et il nous faudra une période d'acclimatation." Cependant, les deux sportifs valaisans se tiendront au courant des conditions sur place pour "prendre le premier avion dès que cela sera possible."
En attendant, le skieur des Marécottes poursuit sa rééducation en Valais. "Je ne suis pas encore à 100% mais je me sens bien. J'espère être prêt pour le printemps." Si les objectifs avoués sont les Andes et l'Himalaya, le tournage débutera cependant dans les Alpes avec la préparation des deux skieurs. "Nous sommes conscients que sur trois ans, au vu des conditions météorologiques, nous pourrions très bien n'avoir que deux ou trois sommets dans la boîte, cela fait partie du jeu."
Si le projet est plutôt clair dans la tête du Bas-Valaisan, plusieurs étapes doivent encore être franchies. "Il y a de nombreuses parts d'inconnu au niveau logistique notamment. Il n'y a pas de MeteoSuisse dans les régions où nous voulons skier et il nous faudra une période d'acclimatation." Cependant, les deux sportifs valaisans se tiendront au courant des conditions sur place pour "prendre le premier avion dès que cela sera possible."
En attendant, le skieur des Marécottes poursuit sa rééducation en Valais. "Je ne suis pas encore à 100% mais je me sens bien. J'espère être prêt pour le printemps." Si les objectifs avoués sont les Andes et l'Himalaya, le tournage débutera cependant dans les Alpes avec la préparation des deux skieurs. "Nous sommes conscients que sur trois ans, au vu des conditions météorologiques, nous pourrions très bien n'avoir que deux ou trois sommets dans la boîte, cela fait partie du jeu."