Troisième de la descente de Garmisch-Partenkirchen l’année dernière, Beat Feuz disait être prêt pour les Mondiaux. Deux semaines plus tard, le Bernois se couvrait d’or à Saint-Moritz. Sa victoire de samedi en Bavière apparaît ainsi comme un signal fort… quinze jours avant l’épreuve reine des Jeux. Mais il n’est pas évident pour un descendeur d’enchaîner. Pirmin Zurbriggen avait remporté la dernière descente de Coupe du monde avant les Jeux, puis l’or olympique. C’était en 1988 et Feuz avait un an. Personne n’a réédité le coup depuis.
Beat Feuz tient la forme de sa vie. Il l’a encore prouvé sur l’exigeante piste du Kandahar en Bavière. Magistral, le Bernois a forgé sa victoire dans la deuxième partie, avant le «Freier Fall» (ou chute libre, avec une pente à 92%). «Il a été parfait», applaudit son dauphin, l’Italien Dominik Paris. «Lors de la reconnaissance, nous définissons tous, plus ou moins, la même...