L’histoire est en marche. L’interminable attente de voir un athlète suisse grimper sur un podium de slalom aux championnats du monde de ski alpin pourrait prendre fin ce dimanche. Seize ans après le déplacement argenté de Silvan Zurbriggen du côté de Saint-Moritz. Excès de confiance? Détrompez-vous. Le slalom masculin, parent pauvre du ski suisse durant de nombreuses années, est devenu aujourd’hui l’un de ses atouts majeurs. Devinette à 50 couronnes suédoises (soit l’équivalent de 5,40 de nos francs…): combien de fois durant son histoire la Suisse a-t-elle pu annoncer que trois de ses slalomeurs étaient de sérieux candidats pour décrocher une médaille? Pas souvent. Rarement, même. Cette fois, ce sera pourtant le cas. Grâce à trois Valaisans aux qualités et aux personnalités bien distinctes. Mais qui, au moment d’évoquer le rendez-vous de dimanche, avaient pour point commun une relative décontraction.
Daniel Yule, tout d’abord. C’est sur un ton posé et...