Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Jeux olympiques 2020: 110 athlètes suisses espérés pour Tokyo

Lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2020, la Suisse espère être représentée par 110 athlètes, soit cinq de plus qu’à Rio en 2016. Parmi les défis qui attendent les athlètes suisses au Japon: la chaleur et l’humidité.

26 août 2019, 14:59
Ralph Stöckli, Chef de mission de Swiss Olympic, a notamment évoqué les grands défis qui attendent les athlètes suisses à Tokyo.

Swiss Olympic ne se risque pas à avancer un objectif chiffré de médailles à moins d’un an des JO de Tokyo. Mais l’organe faîtier du sport helvétique s’attend à envoyer une délégation forte de quelque 110 athlètes, a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Macolin.

«Il y avait 105 athlètes suisses en lice à Rio en 2016. En tenant compte du potentiel existant dans les nouveaux sports comme l’escalade et le karaté, une légère augmentation me semble logique», estime le Chef de mission Ralph Stöckli.

L’ancien curleur a d’ailleurs profité de l’occasion pour annoncer la première qualification officielle d’une athlète, justement adepte de l’escalade: la Zurichoise Petra Klingler, championne du monde 2016 de boulder, qui a obtenu son ticket en combiné lors des récents championnats du monde.

 

 

«Elle a déjà prouvé qu’elle avait le potentiel pour conquérir une médaille à Tokyo», s’est réjoui Ralph Stöckli, qui a évoqué les concepts de sélection pour les prochains Jeux. «Nous avons mis en place 38 concepts, en collaboration avec les fédérations des différentes disciplines», a-t-il expliqué.

Le médaillé de bronze des JO 2010 dégage une base de directives de performance en ciblant trois groupes d’athlètes, «comme une liste de priorités. En premier lieu, il y a les athlètes ayant un potentiel de médaille, ou au moins de diplôme. Ensuite, nous aurons des athlètes plus jeunes qui pourront engranger de l’expérience dans l’optique de Paris 2024. Le troisième groupe sera constitué d’ambassadeurs du sport de performance suisse», a-t-il précisé.

 

 

Ralph Stöckli a également évoqué les grands défis qui attendent Swiss Olympic à Tokyo. En premier lieu la chaleur, liée à une forte humidité. «C’est pire qu’à Pékin», a-t-il comparé. «Quand je suis sorti pour la première fois d’une voiture climatisée lors d’une visite il y a un an, je me suis dit une chose: jamais je ne ferais de sport à midi», a pour sa part glissé le médecin en chef de Swiss Olympic Patrik Noack.

Ralph Stöckli, qui sera lui-même confronté à quelques soucis d’ordre logistique («il y aura deux villages décentralisés en plus du village olympique», a-t-il précisé), s’attend par ailleurs à du très haut niveau concernant l’organisation: «Les Japonais sont des experts dans l’organisation des grands événements, surtout à Tokyo, la plus grande ville du monde», a-t-il lâché.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias