Ouvert au public, l'entraînement de l'équipe de Suisse de Coupe Davis, hier après-midi, n'a pas fait le plein. Il a néanmoins permis à un millier de curieux et aux hockeyeurs du CP Berne, le locataire habituel de la PostFinance Arena, d'admirer l'idole de près.
Car Roger Federer, accueilli en héros et applaudi à chacun de ses coups gagnants, magiques ou non, était bien présent. Il l'avait promis. Mais après sa déconvenue, il y a une semaine jour pour jour en quart de finale du tournoi de Wimbledon, le doute était autorisé. Le Federer de Roland-Garros, porté vers l'avant, était trop différent de celui de Londres, pataud et peu inspiré, pour ne pas se poser cette question: est-il en pleine possession de ses moyens physiques? "Il y a bien quelques petites choses ici et là, mais rien de grave", souffle le No 3 mondial, qui emmènera, dès vendredi, la Suisse contre...