Le HC Sierre jouera pour le titre national de première ligue contre Wetzikon. Il valide son billet pour le dernier acte en s’imposant à domicile contre Zuchwil,. 4-3. L’ultime rencontre de la poule à trois, programmée samedi contre Wetzikon à domicile, servira uniquement à déterminer l’ordre dans lequel les deux équipes termineront et quelle sera la formation appelée à recevoir pour la finale. Soit un ultime match à Graben lundi pour clore la saison ou une traversée de la Suisse vers une patinoire à déterminer en raison de l’indisponibilité de la glace zurichoise. Rapperswil pourrait être la destination des Valaisans. «On verra, l’important pour nous était d’être en finale », commente Alain Darbellay.
202 minutes de pénalité
La deuxième confrontation entre les Valaisans et les Soleurois enregistrent des records dans la colonne des pénalités. Le compteur des sanctions grimpe à 141 minutes dès la période initiale à la suite d’une altercation générale provoquée par une charge excessive de Marwan El Assaoui dans le tiers soleurois. Menés de deux longueurs déjà, largement dominés, les visiteurs saisissent l’occasion pour tenter une mise aux poings qui se conclut par cinq pénalités de match, deux contre les Soleurois et trois contre Sierre pour Nicolas Dozin, Kylian Guyenet et El Assaoui. L’addition finale culmine à 202 minutes de pénalité. Frappé d’une sanction de match pour la deuxième fois de la saison, El Assaoui pourrait être suspendu samedi. «On verra ce que la ligue décide», confie l’entraîneur des rouge et jaune. «Tout s’est compliqué pour nous après cet accrochage dans lequel nous perdons trois titulaires, dont deux défenseurs.»
Protêt de Zuchwil
Belliqueux et accrocheurs, les visiteurs s’accrochent, de manière hideuse parfois, à leur ultime espoir de finale. Ils déposent protêt à la suite de l’entrée sur la glace du soigneur des Sierrois, sans que le jeu soit interrompu, au secours de Dave Schumann étendu sur la glace après un coup au visage. Il confirme la réclamation au terme de la rencontre. «Je ne connais pas exactement leur démarche, mais je ne crois pas qu’elle changera quelque chose», conclut Alain Darbellay.