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Saastal, trente ans qu'il accueille ses adversaires dans un cadre bucolique

Saastal et sa patinoire, à Saas-Grund, est le dernier club de première ligue à évoluer à ciel ouvert et dans des conditions parfois extrêmes pour l'adversaire. Martin Zerzuben se souvient de quelques anecdotes croustillantes.

03 oct. 2017, 15:16 / Màj. le 04 oct. 2017 à 05:30
La patinoire de Saas-Grund est la dernière, en première ligue, à être à ciel ouvert. Elle est aussi la deuxième plus haute du pays après celle d'Arosa.

Qui n’est jamais monté à Saas-Grund, n’a jamais joué au Wichel ou n’a jamais griffé cette glace à ciel ouvert, la seule et la dernière du pays en première ligue, à 1559 mètres d’altitude – seule celle de Arosa (1775 m) est plus élevée – ne peut pas comprendre. Saastal, depuis trente ans et sa promotion en première ligue, est un club atypique, évoluant dans un cadre bucolique et devant des spectateurs qui, longtemps, ne ressemblaient pas aux autres.

«C’est vrai, sourit Martin Zerzuben, entraîneur et directeur sportif du HC Saastal. Ici, à l’époque, les joueurs se faisaient cracher dessus, copieusement insulter. Ils ramassaient des boules de neige quand ils partaient seuls au goal. Et ils se faisaient tirer le maillot lorsqu’ils étaient trop proches de la bande. Mais ça a bien changé.»

Saastal a toujours tiré avantage de jouer dans ces conditions. «C’est vrai parce qu’on y est habitué....

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