Stéphane Python a deux vies. Celle qui le retient en Valais, huit mois par année. Et celle qu'il mène au Canada, les quatre autres mois. Deux vies, certes. Mais un dénominateur commun: le hockey. C'est lui qui rythme son existence, qui le fait vivre et qui le pousse donc à quitter sa femme et ses enfants, à la fin de l'hiver, pour changer de continent. "J'ai de la famille au Cana da" , explique-t-il. "Mon grand-père avait émigré en Amérique du Nord. J'y ai des oncles et tantes, cousins et cousines. Ils vivent à Longueuil, tout près de Montréal. J'ai toujours eu envie de les rejoindre."
Il a commencé par des séjours plus ou moins longs, quelques vacances ici ou là. Il y a tissé des relations, noué des contacts et compris, assez vite, que le Canada était à même de combler ses manques. Lui qui respire hockey à longueur...