Le cigare, qu’il dégustait un soir de mars dernier à Graben, est rangé au rayon des souvenirs. Quelque six mois plus tard, Alain Bonnet a aussi changé de catégorie. Il était à la tête d’un club semi-professionnel qui flirtait avec le million de budget. Ce n’était pas rien. Déjà. Désormais, il dirige une petite entreprise qui déclare 2,2 millions pour sa seule première équipe, qui gère une quarantaine d’employés et qui, surtout, fait la fierté de toute une ville. Accessoirement, le jeune père de famille – trois filles – doit faire tourner l’horlogerie-bijouterie du même nom, une autre petite institution à Sierre. «Ma chance, c’est de pouvoir me reposer sur mon papa, retraité depuis longtemps. Quand je ne suis pas là, c’est lui qui me remplace. J’ai aussi des collaboratrices compétentes.»
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Un courant d’air
Entre la famille...