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Le Canadien qui cherche à se faire accepter en Valais

Dany Gelinas a beaucoup voyagé. Il reconnaît qu’il n’est pas facile de succéder à un Valaisan.

07 avr. 2017, 23:38 / Màj. le 08 avr. 2017 à 00:01
Sion le, 5 avril 2017



Dany Gelinas, coach du HC Sion.



Sacha Bittel/Le Nouvelliste

Il n’est ni le premier ni le dernier Canadien à gagner sa vie dans les patinoires du canton. De tout temps, ils ont griffé la glace ou gesticulé derrière le banc. Et parfois les deux en même temps. Toujours est-il que Dany Gelinas, près de trente ans en Europe, dit avoir un peu de mal à s’intégrer en Valais. Il se définit même «comme un intrus qui prend des coups». Son tort? «Avoir succédé à un coach du coin (ndlr: Alain Darbellay). C’est dur, avoue-t-il. Mon arrivée à Sion a été compliquée. Il a fallu deux mois pour qu’on vienne me dire bonjour. Encore aujourd’hui, c’est d’autant plus difficile que je vis seul à Sion. Le Canadien qui vient prendre la place d’un Valaisan, ça passe mal. A Fribourg, c’est un Valaisan (ndlr: Gerd Zenhäusern) qui a pris mon boulot. Ça n’a choqué personne. C’est le hockey qui veut...

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