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La médaille du labeur

Jérémie Kamerzin était peut-être moins talentueux que d’autres Valaisans de sa génération. En dix ans, il a toutefois fêté un titre national, deux promotions et la Coupe Spengler.

21 avr. 2017, 23:36 / Màj. le 22 avr. 2017 à 00:01
jeremie kamerzin

Sur le nez, des points de suture encore «frais», stigmates d’une canne ou d’un puck égaré, rappellent que le défenseur valaisan est un dur au mal. Ses yeux, un rien cernés, illustrent ce qu’ont été ses – courtes – nuits depuis lundi soir, 22 heures passées de quelques minutes. Ce soir-là, à Zoug, Jérémie Kamerzin a rejoint la petite caste des Valaisans champions de Suisse. Au côté de Luca Hischier, déjà titré en 2016, il succède à Thibaut Monnet, Fabian Heldner ou Gilles Senn au palmarès des joueurs ayant trouvé le bonheur hors du canton ces dernières années. Ce n’est pas lui faire injure que d’affirmer qu’au côté de Jérémy Gailland, Arnaud Jacquemet et Kevin Lötscher, il est issu d’une génération assez exceptionnelle dont il n’était pas, au départ, le plus talentueux. A 29 ans, Jérémie Kamerzin a toutefois déjà gagné tout, ou presque, ce qu’un hockeyeur peut rêver accrocher....

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