Sébastien Pico, Viège n’est-il pas en train de rentrer dans le rang en retrouvant sa juste place ?
C’est une réalité. Il ne faut pas oublier qu’à la base, le HC Viège est un challenger. On ne s’est jamais retrouvé pas dans la peau d’un favori. On ne peut pas séparer cette étiquette de certains chiffres: hormis Ajoie qui possède un budget identique au nôtre, les formations qui ont terminé devant nous au classement lors des qualifications ont au moins 1,5 millions de plus que nous à disposition.
Vous allez donc vous satisfaire d’une élimination en quart de finale au cours des deux dernières saisons que vous allez disputer dans votre vieille enceinte…
Absolument pas. Le jour où on se satisfait d’un tel résultat, c’est qu’on aura plus d’ambitions. Or ce n’est pas notre cas. On veut toujours atteindre des objectifs élevés. Comme c’a été le cas ces dernières saisons. Mais il faut rester réaliste: un certain nombre d’organisations sont, sur le papier et avec leurs conditions cadres, mieux loties que Viège.
Si on vous suit bien, vous n’allez pas bâcler les deux prochaines saisons, mais vous n’allez pas prendre de risques financiers pour autant…
Il suffit de regarder ce qui se passe près de chez nous pour se rendre compte que mis à part avec le mécénat, on ne peut pas tellement augmenter un budget. A Viège, on ne va en tous les cas pas faire n’importe quoi pour mettre en péril la santé du club. On va donc continuer à jouer avec nos moyens et remettre l’ouvrage sur le métier chaque année. On a la chance d’avoir un avenir qui s’annonce très intéressant par rapport à la nouvelle enceinte d’une part, par rapport à une situation financière où on ne s’est jamais mis dans le rouge d’autre part. Sans oublier le soutien d’un public qui a toujours été fidèle. Cette fidélité est la force de notre club.
Retrouvez l'intégralité de ce sujet dans nos éditions papier et numériques de mardi.