Le CP Berne s’embourbe dans les profondeurs de la National League. Habitués aux titres et à une domination – presque sans partage – depuis de nombreuses saisons, les Ours découvrent depuis le printemps passé, le quotidien d’une équipe en proie aux doutes.
«La poisse» collée aux patins, Vincent Praplan et ses coéquipiers tentent tant bien que mal de refaire surface. Mais à chaque fois qu’une petite lueur d’espoir scintille dans le quotidien bernois, elle s’éteint presque aussitôt.
«Notre parcours jusqu’ici ressemble à des montagnes russes. On avait bien commencé la saison avant de subir trois défaites de rang. Ensuite, le niveau de jeu de tout le monde, moi y compris, a chuté», déplore l’attaquant valaisan des Ours.
J’ai retrouvé la glace au ralenti. Mon pouls ne devait pas dépasser les 120, le temps de faire deux pas et un shoot et le physio devait me dire de freiner l’effort.
Vincent...