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Hockey: Steven Macquat jouait encore avec le HCV Martigny une semaine avant de soulever la Coupe de Suisse

Le joueur jurassien a disputé quelques matchs avec le HCV Martigny où il aurait pu terminer la saison. Les dirigeants ajoulots l’ont toutefois rappelé ces derniers jours. Du coup, il a pu disputer et gagner la finale de la Coupe de Suisse face à Davos.

03 févr. 2020, 19:00
Ajoie a réalisé un exploit peu banal: s'offrir quatre clubs de NL pour soulever la Coupe de Suisse. Steven Macquat jouait encore avec le HCV Martigny une semaine plus tôt.

Steven Macquat, êtes-vous conscient que vous auriez pu manquer la finale face à Davos si vos dirigeants avaient décidé de vous laisser à Martigny pour les play-off?

C’est vrai qu’une semaine plus tôt, je jouais encore avec le HCV Martigny en MS League. Les dirigeants ont décidé de me garder à Ajoie parce que toutes les équipes de Swiss League sont encore concernées cette saison et qu’il ne sera pas possible de se renforcer auprès des clubs non qualifiés pour les play-off. Je n’aurais rien eu contre le fait de disputer les séries finales avec le HCV Martigny. Si ç’avait été possible, j’aurais bien joué sur les deux tableaux. A choisir, j’ai quand même préféré être sur la glace, dimanche, que devant ma télévision…


Comment est-ce possible qu’Ajoie s’offre quatre clubs de NL?

C’est vrai qu’en regardant la qualité des joueurs, en face, on se dit que ce n’est pas possible. Mais Ajoie avait déjà battu des équipes de NL ces dernières années. En huitième, voire en quart, on peut se dire que les équipes de l’élite ne prennent pas ces matchs avec le maximum de sérieux. Après, c’est l’envie de gagner qui fait la différence. En finale, on est obligé d’y croire parce qu’une finale, on sait bien qu’elle ne se joue pas; elle se gagne. Nous savions qu’il fallait faire le dos rond en défense et prendre nos chances. Notre jeu de puissance a été d’une efficacité incroyable. A 4-0, on s’est dit que ça ne pouvait pas continuer comme ça. A 4-3, on s’est mis à trembler. Jusqu’à la délivrance…


Comment avez-vous vécu cette folle soirée?

C’était un moment d’autant plus fort pour moi que j’avais joué cinq ans à Lausanne. Ce mur jurassien, c’était complètement fou. Une soirée magique. La fête dans le car, c’était déjà sympa. Elle s’est poursuivie à Porrentruy où les bistrots n’ont pas fermé. Ils sont restés ouverts toute la nuit. Croyez-moi, la nuit a été courte.


En Valais, la Coupe de Suisse est une institution. Le deviendra-t-elle également dans le Jura, au niveau du hockey?

C’est vrai que ces deux cantons se ressemblent, qu’ils savent se mobiliser et faire la fête. Les points communs sont nombreux. Il règne une ambiance vraiment spéciale lors d’une finale de Coupe. D’ailleurs, je suis sûr que je ne vivrai plus jamais de telles émotions, en sport. 

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