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Hockey – Mondiaux M20: vaillants, les jeunes Suisses terminent 4e du tournoi

Il n’y a pas eu de miracle dans la petite finale des Mondiaux de hockey M20. Même si elle n’a rien lâché, la Suisse s’incline face à une équipe de Russie plus forte qu’elle (5-2) et termine 4e du tournoi.

06 janv. 2019, 08:33
Les jeunes Suisses ont réalisé un très beau parcours dans ces Mondiaux.

Pas d’exploit pour l’équipe de Suisse dans la partie pour la médaille de bronze lors du Mondial M20 à Vancouver. Les jeunes Helvètes se sont inclinés 5-2 face à la Russie.

L’équipe de Suisse junior n’est pas parvenue à imiter celle de 1998 qui avait obtenu la seule médaille (le bronze) suisse dans un Mondial M20. Comme en 2002 et en 2010, elle quitte ces Mondiaux à la pire des places.

Et avec quelques regrets. Car les joueurs de Christian Wohlwend ont tenu le choc face à l’une des meilleures nations du monde, mais ils ont manqué de réalisme en phase offensive. Les Suisses ont adressé plus de tirs que leurs adversaires, mais le gardien Kochetkov a sorti le grand jeu. Surtout, la Suisse peut s’en vouloir de son entame de match ratée. Avec un déficit de deux buts en 14 minutes (et même si le 0-1 aurait dû être annulé en raison d’un hors-jeu des hommes de Valeri Bragin), elle s’est compliqué une tâche déjà pas évidente.

 

«Notre premier tiers était horrible», a estimé un Wohlwend qui n’a pas dissimulé sa colère. «Avec le staff, nous n’arrivions pas à comprendre. Nous avions une si belle opportunité. Mais nous avons dormi, jouant avec la peur au ventre et en étant lents dans nos enchaînements. J’ai dû hausser la voix dans le vestiaire et ensuite cela a mieux fonctionné. C’est dommage».

Reste que les Russes ont surtout su prendre en défaut la défense helvétique grâce à leur vitesse et à leur classe technique en quelques circonstances. Les Suisses ont offert une belle débauche d’énergie en jouant en équipe comme depuis le début du tournoi. Yannick Brüschweiler et Valentin Nussbaumer ont été les derniers buteurs de ce groupe qui a montré un magnifique visage durant cette quinzaine, mais qui n’aura finalement remporté que deux matches sur sept.

Il n’empêche, Wohlwend a voulu saluer «une aventure fantastique, qui nous a apporté beaucoup de joie. Sur nos sept rencontres, nous en avons joué six à un top niveau.» Côté instances, le directeur des équipes nationales Reto Raffainer a considéré ce résultat comme «une confirmation du programme mis en place». De quoi revenir avec de belles intentions dans un an en République Tchèque. Mais sans la plupart des leaders offensifs, qui seront inéligibles car trop vieux. Wohlwend devra à nouveau trouver la formule magique pour jouer au même niveau.

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