C’était le 26 février 1985. A Olten, le HC Sierre fêtait sa deuxième – et avant-dernière – promotion en LNA. Samedi 19 décembre 2020. Les héros de l’époque se sont retrouvés à Veyras pour une journée chargée de souvenirs et d’émotion. Trente-cinq ans plus tard, 13 080 jours très exactement après cette promotion historique, ils étaient – presque – tous là. «Le groupe est toujours aussi soudé et solidaire», relèvent-ils en référence, notamment, aux divers soucis qu’a connus Dominique Soffredini, cette année. «Nous avons tous répondu présent», se réjouit Cyrille Bagnoud, capitaine du HC Sierre lors de la saison 1984-1985 et à l’origine de ce dîner. «C’est la première fois en trente-cinq ans que toute l’équipe était réunie. Une journée magnifique. Nous avons même rencontré des supporters au restaurant.»
Le message du coach Normand Dubé
En raison des restrictions sanitaires, ils ont composé des tables de quatre. Mais avant de passer à table, et après le dessert, ils ont eu largement l’occasion de se remémorer quelques souvenirs et anecdotes.
Seuls manquaient Jacques Plante, Aldo Zenhäusern, Daniel Métivier et Martial Clavien, chef d’équipe, tous décédés. Normand Dubé, l’entraîneur, vit au Canada. Mais il a transmis un message à ses anciens joueurs et coéquipiers. «Quelle belle équipe!» se souvient-il. «Vous avez tellement bien représenté la ville de Sierre et le Valais. Vous pouvez être fiers de votre héritage. Ces temps sont malheureusement révolus mais à jamais imprégnés dans nos cœurs et nos mémoires.»
Une association des anciens
Les anciens n’en resteront pas là, à cette unique retrouvaille. Ils ont promis de remettre ça chaque année. «Aux côtés de Gaby Epiney, Xavier Reber et Cédric Métrailler, nous sommes en train de créer une association des anciens du HC Sierre», explique Cyrille Bagnoud. «Cela n’a jamais été fait en nonante ans d’existence de ce club. L’idée, c’est de nous retrouver régulièrement et d’organiser des pique-niques avec nos familles respectives. Les plus jeunes devraient représenter le HC Sierre lors de tournois vétérans. De notre côté, c’est plus difficile. La tête aimerait bien mais le corps ne répond plus forcément…»