Du Mark Streit partout. A la télé, à la radio. Matin, midi et soir. Sur la glace, en civil. Pour peu, la Suisse, c'est lui. Et il y a les autres. Severin Blindenbacher et son transfert en Suède, Goran Bezina et son imposante carcasse, Mathias Seger et son titre européen, Philippe Furrer et Roman Josi, les futurs cracks de LNA, voire plus. Ralph Krueger a construit une défense de caïds.
Et il y a Félicien Du Bois, le grand gars des Ponts-de-Martel. Presque un «nobody». Quatre fois, pourtant, l'ancien junior du HC La Chaux-de-Fonds avait suivi le camp d'entraînement d'avant-Mondiaux. Quatre fois, il avait été recalé avant le banquet. «Sincèrement, cette année, j'avais bon espoir», confie-t-il. Pourtant, il a fait l'impasse sur la préparation. Lui, il bataillait en finale des play-offs avec Kloten. «Une expérience instructive, sans doute davantage qu'une participation aux camps de Lenzerheide ou en Suède, lâche-t-il. En...