Après seize matchs, Sierre a déjà sollicité trente joueurs. Pas un de moins. Lors de la réception de Thoune, onze d’entre eux étaient soit blessés, soit absents, soit, surtout, surnuméraires. A priori, la situation pourrait paraître confortable pour Dany Gelinas. Il n’a jamais le moindre souci d’effectif. Elle ne l’est pas tant que ça puisqu’il lui faut continuellement faire des choix. Et laisser des joueurs dans les gradins. «Ce positionnement a fait l’objet de ma première intervention auprès du groupe en août dernier», explique-t-il. «Je lui ai dit que des joueurs débarqueraient en cours d’exercice, que certains ne se changeraient pas systématiquement. Mon seul objectif, c’est d’aligner la meilleure équipe possible. Partant de là, j’ai émis une condition: un joueur a le droit d’être fâché, mais uniquement contre moi. Pas envers le groupe. La communication est essentielle.»
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