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Deux clubs, deux directeurs, un même souci

Sébastien Pico et Kimmo Bellmann doivent vendre un produit, la LNB, qui a perdu de son attrait. Même les derbys n’en sont plus vraiment. Le troisième, c’est ce soir.

26 déc. 2016, 23:26 / Màj. le 27 déc. 2016 à 00:01
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La poignée de main est courtoise, presque chaleureuse. Kimmo Bellmann et Sébastien Pico exercent la même fonction – directeur général – à quelque 70 kilomètres l’un de l’autre. Le parallèle s’arrête pourtant là. L’un est en place depuis un peu plus de six mois, à Red Ice, l’autre fait partie des meubles, à Viège. A priori, ils ne défendent donc pas les mêmes intérêts. En réalité, ils ont le même souci: vendre la LNB, un produit qui n’est pas forcément sexy. «C’est une ligue à deux vitesses, constate Kimmo Bellmann, en faisant référence à l’arrivée des «farm-teams.» Sportivement, les matchs sont plaisants. Mais ils n’intéressent ni le public ni les sponsors. Quand il faut vendre la saison, ils nous rétorquent qu’un tiers des affiches est inutile.» «Le phénomène s’est accentué avec ces équipes qui privilégient la formation, relève Sébastien Pico. A l’origine, la LNB ne comptait pas assez d’équipes....

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