Très vite en difficulté - une situation à deux contre un après... dix secondes et un face à face entre Zangger et Saikkonen après trois minutes -, Sierre a été dominé dans le jeu. Comme d'habitude. Mais il s'est battu comme s'il jouait son avenir. Comme d'habitude. Il a ouvert la marque grâce à Bonnet, un but un peu curieux. Il est parvenu à tenir tête à son adversaire lors du deuxième tiers jusqu'à ce que Derek Cormier doive quitter la glace. Descendu par Ness, un incident qui a eu le don de mettre hors de lui Snell, justicier d'un soir, le Canadien a rejoint le vestiaire épaulé par deux personnes. Dès ce moment-là, c'est Grasshopper qui a complètement repris le jeu à son compte.
Logiquement, les Zurichois ont fini par passer l'épaule lors du troisième tiers. Deux buts absolument identiques - un tir de la ligne bleue d'Eigenmann alors...