Sierre doit-il vraiment se réjouir de ce point ramené de Lausanne? «Ça reste une bonne affaire», relève Jérôme Bonnet. Ne doit-il pas plutôt se mordre les doigts au vu de la faiblesse de son contradicteur, privé de Setzinger, conspué par son public, dénué de toute imagination et de au vu de ses nombreux avantages numériques? «C'est vrai qu'en regard des statistiques de tirs au but, nous aurions pu faire la différence», admet l'attaquant vaudois.
Le discours est lancinant, certainement irritant. Vu de l'extérieur, il peut aussi paraître prétentieux. Il n'en reste pas moins que Sierre n'avait rien à envier à son adversaire et qu'il ne lui était en rien inférieur. Sur ce match, tout au moins. Il a davantage tiré au goal durant le premier tiers - douze lancers cadrés à huit -, il a souvent poussé son adversaire à la faute - huit pénalités mineures - et il...