Le football suisse est à l’arrêt. Pas de huis clos donc au programme. Si la situation peut faire les affaires des clubs qui ne perdront pas d’argent dans des stades vides, elle ne fait pas forcément celle des joueurs. «On va se retrouver à devoir enchaîner les semaines anglaises. En plus, en ce qui nous concerne, on se retrouve freinés dans notre bonne dynamique», remarque le défenseur valaisan du Servette FC Steve Rouiller. «A l’inverse, des équipes comme le FC Sion pourraient profiter de ce temps pour trouver une nouvelle dynamique et bien travailler avec leur nouvel entraîneur», remarque de son côté le milieu de terrain valaisan d’YB Vincent Sierro.
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Tous deux voient deux points positifs dans cette situation. S’il fallait en trouver, bien évidemment. «On n’aura pas à disputer de matchs sans spectateurs. J’aurais eu de la peine à imaginer le match à Sion dimanche prochain sans public. Cette période sans matchs nous permettra aussi de récupérer des blessés», dit Steve Rouiller. Vincent Sierro fait partie de ceux-là. Le Sierrois, touché au pied mi-février, doit encore observer une pause de deux semaines au moins avant de retrouver le groupe. L’occasion pour lui de ne pas manquer trop de matchs.
En attendant, Steve Rouiller, Vincent Sierro et l’ensemble des footballeurs poursuivent l’entraînement. En respectant certaines règles sanitaires. «On a eu droit à la visite du médecin à titre préventif», expliquent les deux Valaisans. «On ne doit plus se serrer la main, régulièrement les désinfecter. On doit aussi éviter les lieux publics où il y a du monde tels que les bars restaurants ou les boîtes de nuit», détaille Vincent Sierro.