Valon Behrami a bien grandi depuis les débuts houleux de sa carrière internationale. A tel point que le milieu de terrain de l’Udinese est devenu le grand frère de l’équipe de Suisse, celui que l’on écoute, celui qui conseille, qui épaule et qui, au besoin, recadre. «J’ai dû passer par tellement de moments difficiles avant d’en arriver là!» explique-t-il depuis la terrasse de l’hôtel où la sélection se prépare en vue du match amical contre la Grèce ce soir à Athènes (19 h). «Je ne me sentais pas à l’aise à mes débuts. Avec les journalistes, avec le maillot. Je pense aux expériences douloureuses des Coupes du monde de 2006 et 2010. Mais j’ai beaucoup appris de tout cela. J’ai compris, après une profonde autocritique, que je devais changer, et j’ai tout changé, notamment mon attitude par rapport aux autres. Je vis bien mieux aujourd’hui.»
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Valon Behrami, un futur recordman «heureux»
Le Tessinois, 33 ans en avril, va établir cet été en Russie deux nouveaux records nationaux: quatre participations à la Coupe du monde et, au total, six tournois disputés.
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