Douze départs pour presque autant d’arrivées, le mercato du FC Conthey a presque été aussi mouvementé que celui du FC Sion. «C’est souvent le lot des équipes de 2e ligue inter», souffle Alain Freiburghaus. Toutefois pour le Paolo Maldini des Fougères, l’homme qui n’a jamais connu aucun autre club, ces nombreux changements étaient devenus «nécessaires» après un deuxième tour qui a vu de nombreuses tensions troubler le clame contheysan.
«Il y avait plusieurs mésententes. Il fallait faire le ménage pour apporter du sang frais», poursuit Alain Freiburghaus qui ne se reconnaissait plus dans son équipe. «J’avais notamment été déçu du comportement de certains joueurs après la demi-finale de coupe valaisanne perdue contre Chippis (2-0). Je voulais même tout stopper. En tout cas, je me suis posé beaucoup de questions à l’issue de la saison, car nous n’étions plus non plus beaucoup d’anciens.»