C’est avec chance et un immense plaisir que nous avons pu nous entretenir avec Sandy Valiquer. L’ancien joueur de 1e ligue passé notamment par Granges, Bramois, Sierre et Savièse est désormais revenu au club qui l’a vu grandir. Il se consacre aujourd’hui exclusivement à sa carrière d’entraîneur après avoir mis un terme à son passif de joueur cet été.
Que retenez-vous de ce très bon 2-0 face à votre concurrent direct, le FC Chermignon?
Après le faux pas face à Grône, nous devions réagir, et mes joueurs ont su rebondir pour accrocher cette victoire. Notre match était maîtrisé de bout en bout, nous avons su faire preuve de réalisme ce qui nous a fait défaut lors du derby. Notre victoire est logique car nous avons réussi un match plein avec notamment un blanchissage à la clé qui va faire beaucoup de bien à l’équipe.
Votre prochaine rencontre sera contre L’US Ayent-Arbaz, comment abordez-vous ce match?
Tout d’abord, je n’ai pas pour habitude de jouer en fonction de l’adversaire, je vais tout d’abord me focaliser sur mon équipe. Nous avons assez de détails à peaufiner dans notre propre jeu plutôt que de commencer à élaborer des tactiques particulières en fonction de notre adversaire.
Je tiens juste à mettre en garde mes gars qu’ils doivent se concentrer sur ce match au sommet et ne pas avoir la tête au souper du club qui se déroulera après le match.
Quelle est l’ambiance au sein du vestiaire? Tension du haut du classement ou plaisir du bien classé?
Quand on gagne des matchs, il y a évidemment du plaisir, voir notre équipe dans les premières places c’est toujours une motivation et une fierté. Après, il n’y a pas de tension au sein du vestiaire mais au contraire ces victoires soudent l’équipe et l’ambiance est vraiment bonne entre les joueurs. Je dois aussi avouer que j’ai de la chance d’avoir un groupe de qualité où la concurrence est saine. La force de notre équipe est également que l’état d’esprit de chacun est vraiment remarquable.
En tant qu’ancien attaquant de 2e ligue, vous êtes plutôt un amateur du kick-and-rush ou du tiki-taka?
Je ne pense pas qu’il y ait de solution miracle, mais un compromis entre les deux me semble idéal. J’aime bien avoir la possession du ballon pour pouvoir maîtriser au maximum le jeu. Après, je trouve que le redoublement de passes latérales devient quelque peu inutile, c’est pourquoi j’oriente au maximum mes joueurs à viser la verticalité dans les passes et la projection rapide vers l’avant.
On dit souvent que la réussite passe par le travail et le plaisir. Quelle est la notion principale utilisée dans votre manière de communiquer avec vos joueurs?
Les 2. Quand j’étais joueur, je voulais avant tout prendre du plaisir sur un terrain et avoir le ballon. Maintenant en tant qu’entraîneur, je veux transmettre ces notions à mes joueurs. Le plaisir c’est le moteur principal, néanmoins, la préparation physique est une étape à ne pas négliger si on veut avoir du plaisir.
Un championnat 2017 en tant que joueur, un début de championnat en tant qu’entraîneur, et un Sandy Valiquer entraîneur — joueur?
J’ai envie de me consacrer à 100% dans le rôle que je dois tenir, je ne veux pas porter cette double casquette. Certes je me mets quelques fois sur la feuille de match à disposition du groupe mais c’est uniquement en cas de pépin que l’on pourrait rencontrer sur un match. Jamais je ne laisserais un de mes joueurs à la maison pour me mettre sur la feuille de match. Alors non, je suis prioritairement entraîneur et rien qu’entraîneur.