AStockholm, l’été s’invite sur les terrasses et le mercure grimpe gentiment. L’euphorie aussi. Soulagée d’avoir hérité de la Suisse, qu’elle affrontera mardi, et non pas du Brésil, la Suède se met à rêver de son premier quart de finale en Coupe du monde depuis 24 ans. «Il y a quelques similarités entre les deux générations», acquiesce Håkan Mild, un des héros de l’épopée de 1994, conclue avec une médaille de bronze. «Nous avions peut-être davantage de qualité, de par les quelques grands joueurs qui composaient notre effectif, mais le fonds de commerce était le même: mouiller le maillot.»
Dernière grande star en date du football suédois, Zlatan Ibrahimovic, retraité international depuis deux ans, n’est plus là. Physiquement, du moins. Car son nom reste omniprésent. Tout le monde veut comprendre. Comprendre comment cette équipe, absente depuis 2006 du grand raout mondial, est devenue si efficace malgré l’éclipse définitive de son...