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Mondial 2018: Vitali Moutko, patron du sport russe banni par le CIO, suspend ses fonctions

La Coupe du monde en Russie n'a plus de patron. Vitali Moutko, vice-premier ministre russe en charge des sports et de l'organisation du Mondial, suspend ses fonctions. Il entend ainsi se défendre contre le CIO qui l'a banni à vie.

26 déc. 2017, 08:21
La FIFA a salué la décision de Vitali Moutko, prise selon elle dans l'intérêt de la Coupe du monde.

Reculer pour mieux contre-attaquer: le Monsieur Sport de la Russie Vitali Moutko, au coeur des accusations de dopage d'Etat, a décidé de se suspendre de ses fonctions de président de la Fédération nationale de football, pour contester sa suspension à vie des Jeux.

Le bras de fer entre le vice-Premier ministre russe en charge de l'organisation du Mondial-2018, montré du doigt par le rapport McLaren de l'Agence mondiale antidopage (AMA), et le Comité international olympique (CIO), qui l'a banni le 5 décembre, va se déplacer sur le terrain de la justice: le dirigeant a annoncé son intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).

"J'ai demandé à suspendre mes fonctions pour une période de six mois", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Comité exécutif de la fédération. Il a expliqué ne pas vouloir "perturber" le fonctionnement de cette instance le temps des procédures.

 

 

Cette période correspond à la préparation du Mondial-2018 prévu en Russie du 14 juin au 15 juillet. Il a promis de "continuer à travailler comme vice-Premier ministre tant que le président me fait confiance et à superviser la préparation" de la compétition qui représente un enjeu d'image considérable pour la Russie de Vladimir Poutine.

La FIFA a expliqué lundi soir "comprendre" cette décision, prise selon elle "dans le meilleur intérêt de la Coupe du monde".

"Démarche responsable"

"La FIFA remercie M. Moutko pour cette démarche responsable et pour le travail effectué jusqu'à présent pour la Coupe du monde", a souligné un porte-parole de l'instance, qui précise que cette décision "n'aura aucun impact" sur les futures échéances de l'organisation de la compétition.

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