Maurizio Jacobacci sort de son silence. Mis à l’écart soudainement le 14 septembre, puis licencié par le FC Sion quelques jours plus tard, le technicien s’exprime dimanche sur le plateau de l’antenne germanophone de Télé-Club dans le cadre de l’émission «Heimspiel». Il réplique aux critiques lancées par le président du club valaisan pour motiver les mesures qui l’ont frappé. «Je ne sais pas d’où il sort ces affirmations», confie Maurizio Jacobacci.
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Le minigolf à la place du paintball
Son ancien employeur avait notamment ciblé une programmation trop légère lors du stage de Crans-Montana pour préparer la rencontre de Coupe de Suisse face à Lausanne. Il avait peu apprécié la journée de jeudi réservée à des activités hors du terrain en redoutant les dangers du paintball et la relation éloignée de la fondue avec la diététique de sportifs de haut niveau. «Je voulais travailler sur l’esprit d’équipe en coupant avec le football. Nous avons fait du minigolf avant de manger des macaronis et des salades.» La description précise du menu témoigne de l’intensité de l’irritation de l’ancien mentor du onze sédunois. «C’est vrai que j’avais envisagé aussi le paintball comme animation, mais j’y ai renoncé.»
Le dirigeant sédunois avait aussi déploré l’élimination de documents vidéo destinés à la préparation du match de Coupe de Suisse contre Lausanne. «Je ne sais pas d’où il sort ça, c’est faux. Quant au programme, six séances précédaient le déplacement à Lausanne. L’équipe était prête.» Des rumeurs annoncent déjà son rebond sur le banc de touche du FC Aarau, en grande difficulté en Challenge League. «Je n’ai eu aucun contact. Je dois maintenant régler ma situation avec le FC Sion», conclut Maurizio Jacobacci, dont le contrat avec le club valaisan courait jusqu’à juin 2019.
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