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Mario Cerda: "À Ardon, je suis chez moi!"

L'ancien président et désormais entraîneur du FC Ardon, Mario Cerda nous fait part de son ressenti sur son équipe et sur son nouveau rôle.

07 oct. 2018, 15:23
Mario Cerda dans son jardin d'Ardon

Rencontré après la difficile victoire 3-2 de son équipe face au FC Conthey 2 de Christophe Besse, Mario Cerda peut exulter. Ses protégés se maintiennent en tête du classement en reléguant leurs adversaires du jour à quatre points. L'homme fort du FC Ardon nous parle de cette superbe partie, des objectifs de la saison et de son rôle d'entraîneur.

Comment s’est passée la préparation de cette partie à enjeu? La prépare-t-on comme une rencontre «normale»?

Non j’ai corrigé les choses qui n’ont pas été au dernier match et j’ai aussi fait un petit rappel physique, mais qui n’avait rien à voir avec ce match à enjeu, c’était parce que nous étions au milieu du premier tour. Rien de particulier au niveau préparation donc, seulement quelques corrections.

Un mot sur le déroulement de la partie : qu’avez-vous pensé de la performance de vos hommes?

C’était un grand match. Je leur ai demandé de réaliser une bonne performance, de faire un exploit, un gros match. La saison dernière, nous avons été relégués parce que nous avions perdu les confrontations contre nos adversaires directs et si cette année nous voulons remonter, il est clair que nous devons remporter ces confrontations directes. Je suis très satisfait.

 

"Les deux buts encaissés viennent de deux longs ballons que mes défenseurs laissent tomber au sol."

 

Le retour des vestiaires a cependant été très compliqué (deux buts encaissés dans les premières minutes). Comment l’expliquez-vous?

J’ai déjà essayé de corriger durant le dernier quart d’heure de la première mi-temps le placement de mes milieux de terrain qui étaient placés trop loin des milieux du FC Conthey. Il ne faut pas oublier qu’il y avait une très bonne équipe en face et des très bons joueurs, surtout au milieu et en attaque. J’ai déjà demandé pendant la première mi-temps d’être plus serrés, plus stricts et je l’ai répété à la pause. Les deux buts que nous encaissons viennent de deux longs ballons que mes défenseurs laissent tomber au sol. Nous avons été vraiment en difficulté au retour du thé.

La promotion est donc vraiment l’objectif de cette saison?

Oui, nous l’avons annoncé. Nous sommes attendus de partout et nous n’allons pas nous cacher : la promotion est l’objectif clair. Bien sûr, nous savons que ce sera très compliqué, il y a de nombreuses bonnes équipes, la montée n’est de loin pas acquise.

 

"Au deuxième tour, nous affronterons nos adversaires directs à l'extérieur."

 

Justement, parlez-nous des autres équipes qui visent aussi la première place. Que pensez-vous d’elles, quels seront les rencontres à venir les plus compliquées?

Nous allons jouer le dernier match contre Fully, qui est une équipe très joueuse. Il y aura aussi des déplacements très compliqués au deuxième tour, car nous jouerons contre presque tous nos adversaires directs à l’extérieur. De plus, aller jouer à Erde  est toujours très difficile. Je le répète, la promotion n’est de loin pas acquise.

Pour terminer, parlons de votre rôle dans l’organisation du FC Ardon. On vous connaissait comme le président du club, maintenant comme l’entraîneur de la première équipe. Comment s’est faite cette transition et êtes-vous épanoui dans ce «nouveau» rôle?

C’est effectivement très particulier. Je connaissais déjà la plupart des joueurs. En tant que président je suivais l’équipe, si bien que j’étais déjà très proche de mes protégés. Au début du championnat, il a fallu bien leur expliquer de ne pas mélanger la personne qui était présidente et qui offrait des caisses de bières avec la personne qui est désormais leur entraîneur, celui qui gueule, celui qui est strict avec ses joueurs, celui qui met la pression. Mais je me sens très bien à Ardon, je suis chez moi. Et si les résultats suivent c’est encore mieux. Pour moi c’était un défi particulier, je voulais reprendre ma casquette d’entraîneur avec une équipe d’actif, et le comité m’a offert cette opportunité.

Mario Cerda est donc un homme comblé dans son club et à la tête de son équipe. Avant de penser à un dénouement heureux en juin prochain, le "coach" n'en reste pas moins lucide: le chemin sera encore long et compliqué.

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