Rien ne garantit que la Suisse atteindra enfin cet été ce quart de finale de Coupe du monde que fantasme tout un pays. Mais les faits sont là: sous la férule de Vladimir Petkovic, l’équipe nationale grandit. «Nous avons gagné en maturité.» Une phrase passe-partout parmi d’autres, attrappée au vol, fidèle abonnée de la zone mixte d’après-match, cet espace où les joueurs répondent aux questions des médias. Toutefois, dans la bouche de Gelson Fernandes, mardi soir à Lucerne après avoir fessé le Panama (6-0), la citation n’est en rien anodine.
Plus performants qu’en 2016
Le Valaisan comparait la préparation du Mondial à venir avec celle de l’Euro 2016, quand la Suisse, alarmante, s’était inclinée 1-0 en Irlande et 2-0 contre la Bosnie-Herzégovine. «Nous avions été catastrophiques et ça, tu l’embarques avec toi au camp d’entraînement de Lugano. Or nous ne voulions pas de cela cette année», étaie le milieu de...