«L’Avar...e ubuesque». La chronique de Bernard Challandes

Ne vous méprenez pas, je ne vais pas disserter sur l’œuvre de Molière ou encore analyser l’«Ubu roi» d’Alfred Jarry, mais m’inspirer de ces héros pour susciter la réflexion parmi les instances du monde arbitral.
Tel Louis de Funès, génial, énervé et excité dans ce rôle, je m’interroge, non pas sur l’utilité potentielle de la VAR, ce nouveau théâtre télévisé qui nous est proposé au fil des spectacles footballistiques, mais sur son utilisation pratique. J’avoue ne pas toujours m’y retrouver et comprendre quand on l’actionne ou pas.

Le but espéré est de diminuer les erreurs d’appréciation, de surtout soutenir ce personnage seul au milieu de cette immense scène verte. Noble pensée! Mais depuis les dernières soirées de gala, je me pose beaucoup de questions, dont une principalement: aide-t-on vraiment les arbitres avec ces mises en scène concoctées derrière les écrans? Est-il possible pour lui de remplir sa tâche avec concentration...