Tapis rouge et rectangle vert
Ce qui me paraît intéressant dans l'exercice de rédaction de rubriques sportives, c'est que nous autres, anciens sportifs, essayons de le faire sous un angle différent du journaliste et davantage d'un point de vue des hommes de terrain que nous étions. Or cette semaine s'est tenu un «événement» footballistique dont l'écho dans les médias est, à mon sens, inversement proportionnel à l'intérêt que lui portent les joueurs actifs: la cérémonie de désignation du Ballon d'or 2018 qui récompense le meilleur joueur de l'année. Alors que le sujet serait à peine évoqué par les joueurs entre eux au moment de l'échauffement de leur séance matinale par exemple, les journalistes et autres observateurs se sont perdus en commentaires et analyses, soit pour justifier les mérites (fondés à mes yeux) du lauréat croate Luka Modric, soit critiquant la non-élection d'un Varane pourtant vainqueur des deux trophées majeurs, ou...